L’histoire du festival


Le Festival Jazz’N’Klezmer est l’unique festival en France à représenter les musiques Klezmer et ses musiques cousines, ladino, tzigane, farsi, arabo-andalou … et leur mariage avec le Jazz. Devenu un événement essentiel du Jazz à Paris, il s’est fait remarquer grâce à une programmation ouverte, éclectique, pointue, et a très souvent agit comme un découvreur de talents toujours curieux.

Il est un évènement parisien à part entière, attendu et suivi, devenu incontournable.

Avec ce festival nous avons fait rayonner la culture juive en dehors de la communauté, jusqu’à obtenir une réelle réputation et une place dans le monde très exigent du Jazz.

Ouvrir la musique klezmer et les musiques juives à tous les publics

Les principales actions du changement ont été les suivantes : Louer des salles telles que le New Morning, la Bellevilloise, le Sunset ou la Cigale

Proposer une programmation pointue, plus ouverte, faite de créations et de sorties d’albums

S’associer à des partenaires identifiés comme le festival des Villes des Musiques du Monde dans le 93, mais également avec des acteurs de la communauté tels que le Centre Culturel juif de Nogent sur Marnes, le CCJ 92 de Boulogne, le Centre Medem…

Établir des partenaires avec le Mahj et la synagogue Copernic qui mettent gracieusement à notre disposition leurs salles et nous apportent un soutien considérable.

Toutes ces actions ont participé à l’élargissement du public toujours plus curieux, tout en choyant le public « yiddishiste » des premières éditions en leur proposant une musique innovante à la croisée des musiques traditionnelles et des musiques actuelles.

Le festival s’est ainsi naturellement ouvert à tous au point d’organiser en 2019 une soirée de soutien aux migrants, avec l’association Exylophone, ou se sont côtoyés une centaine de jeunes migrants, un public parisien curieux et un public communautaire ouvert. Un des grands moments du festival.

Dans les années 2000, les musiques du monde ont pris une place prépondérante sur les scènes parisiennes et nationales. Le klezmer était en plein renouveau et souvent diffusé sur les ondes nationales, alors qu’il était quasi inexistant sur les ondes juives.

En 2001 Albert Kadouche, directeur du Centre d’Art et de Culture, inventait avec sa chargée de production Déborah Benasouli, le premier festival de jazz de la communauté juive en France. Et pour lui donner un ton particulier, ils ont eu l’idée d’y associer les musiques juives d’Europe de l’Est. Le festival se déroulait alors entièrement à l’Espace Rachi

En 2006, avec l’arrivée de Laurence Haziza – nommée directrice en 2008, l’élan a pris de l’ampleur avec l’externalisation des concerts vers des salles parisiennes identifiées.

La programmation s’est enrichie d’artistes de renom découverts grâce à un certain réseau d’acteurs des musiques du monde et du jazz… .

En 2009 avec la constitution d’un nouveau bureau qui s’est totalement impliqué dans le fonctionnement administratif du festival, nous avons acquis une capacité de gestion qui a permis au festival de continuer sa progression. Nous avons souvent engagé des stagiaires, des services civiques impliqués, des bénévoles et des amis à qui l’on doit beaucoup.

Ils ont joué à Jazz’n’klezmer

Certains des plus grands noms du jazz et des musiques klezmer se sont produits pour la première fois au festival: Yaron Herman a donné son premier concert en France à l’Espace Rachi, en 2001, pour la première édition. Yonathan Avishaï également, la chanteuse israélo-iranienne Liraz, Noga Erez reine de la scène électro israélienne , le pianiste prolixe Guy Mintus, Adam Bren Ezra un ovni du Jazz, le  projet Josef Josef d’Eric Slabiak, Les Yeux Noirs, A-WA mais également Horse Raddish, le Petit Mish Mash, Klunk et Noemi Waysfeld

D’autres y ont pris leurs marques, David Krakauer, Socalled, Balkan Beat box et notre grand ami Yom, nous ont régulièrement offerts les premières fois de leurs créations. 

Des artistes plus connus se sont également prêtés au jeu de la création : le violoncelliste Vincent Segal et Alain Jean Marie (Pianiste de Chet Baker) en offrant un Hommage à Larry Harlow, Vincent Perrani et Emile Parisien ont joué juste avant leur victoire du jazz, Macha Gharibian, révélation jazz aux victoires du Jazz 2019…

La star israélienne Idan Raichel et le guitariste malien Vieux Farka Touré, fils d’Ali Farka Touré, ont donné leurs deux sorties d’albums au festival.  

YOM – CLAUDE TCHAMITCHIAN – BIJAN CHEMIRANI – SOCALLED – SOCALLED ET LE QUATUOR METAVER DANIEL ZAMIR  YARON HERMAN  – VINCENT SEGALALAIN JEAN MARIE – VINCENT  PERANI  EMILE PARISIEN – MERLIN SHEPHERD – SHAULI EINAV – OMER KLEIN – ALDONA – IDAN RAICHEL – VIEUX FARKA TOURÉ – DENIS CUNIOT – MICHEL PORTALOMRI MOR – KARIM ZIAD – GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC – AMSTERDAM KLEZMER BAND  – BRAD SCOTT – KOCANI ORKESTAR – FAREN KAHN – DAVID KRAKAUER – FARID D  – TONY ALLENGILAD ABRO – BALKAN BEAT BOX – YOM AND & THE WONDER RABBIS – LE SILENCE DE L’EXODE – SIRBA OCTET – OY DIVISION – DJ CLICK – REMY KOLPA KOPOUL – BOOGIE BALAGAN – AUTORYNO – NOEMI WEISFELD & BLIK – MOR KARBASI – BRADY WINTERSTEIN – FRANK LONDON – SPIELKES –  ÉLÉONORE BIEZUNSKI – PAD BRAPAD – FREYLEKH TRIO – GOULASH SYSTEM – ANAKRONIC ELECTRO ORKESTRA – THE KLEZMATICS – GOLEM – YUVAL AMIHAI – KABBALAH – MAZAL – KLEZMER NOVA – KLEZMER KAOS – DANIEL KAHN & THE PAINTED BIRD – MANUEL PESKINE – FRANCK AMSALLEM – BOOM PAM – TAL BEN ARI & ASIKIDES – JUST EAST OF JAZZ – MILENA KARTOWSKI – GIPSY SWING INSTINCT – YONATHAN AVISHAÏ – DÉBORAH BENASOULI QUARTET – STEPHY HAIK – MANUEL ROCHMAN & SARA LAZARUS – LAURENT ASSOULEN – ALEXANDRE SAADA TRIO – TRIO KLEZELE – MARGOT LEVERETT – MANGUINA – SUITES AFRICAINES – film  LE COCHON DE GAZA Documentaire NEW YORK TENDANCE YIDDISH – SHALOSH – OLIVIER TEMIME & LES VOLUNTEERED SLAVES – IRITH GABRIELY & IRINA LOSKOVA – BEN SIDRAN – SONIA WEDER-ATHERTON – REMY YULZARI – THE ANGELCY – ESTELLE GOLDFARB – HORSE RADDISH – MIKA HARY – ANDRE MANOUKIAN – JEREMY HABABOU – MADELEINE & SALOMON – KABARETALE – HADAR NOLBERG – SMADJ – BOLLYWOOD KLEZMER – JACQUES SCHWARZ-BART – IRVING ACAO – FANFARE KIF – BABA ZULA – GART KNOX – ABRAXAS – SHANIR BLUMENKRANTZ – ANIMAL K, VIOLAINE LOCHU – SERGE TEYSSOT-GAY – ELI DEGIBRI – OMER AVITAL – NOGA EREZ –  TALILAMEETS HORSE RADDISH  – YEMEN BLUES – OXMO PUCCINO – CYRIL CYRIL – YESSAI KARAPETIAN – NORAYR GAPOYAN – ADAM BEN EZRA – KLUNK – BEKAR – LIRAZ – JOSEF JOSEF – AVISHAI COHEN – GUY MINTUS – JEWISH MONKEYS – AVISHAI COHEN – LAMMA ORKESTRA – GHANDI ADAM – ZAZLOOZ – DAPHNE KRITHARAS – BLAUBIRD LAURA ET OLIVIER SLABIAK – SANDA FUGAIN – KLEZMER NOVA – MARJOLAINE KARLIN – ROSEMARY STANDLEY

Les grands moments du festival

LA BAL MITZVA Les sœurs AWA ont fait leurs premiers pas internationaux durant la fameuse Bal Mitzva (qui réunie plus de 800 personnes à la Bellevilloise)      

 CONCERT DE SOUTIEN AUX MIGRANTS en 2019, soirée incroyable où les publics se sont croisés sans entrave, sans vraiment se mélanger mais en se souriant, tous réuni par la musique qui devient le langage commun et de partage à ce moment là, dans un club parisien. C’est un moment très fort du festival. La marque d’un engagement auprès des populations en précarité, parce qu’on ne doit pas oublier d’ou l’on vient et ce que l’on a traversé

ANGELS IN PARIS : 2017 : 3 groupes signé par John Zorn sur son très sélecte label Tzadik. Depuis New York, il a pris les rennes de la soirée, lui a donné son nom et l’ordre de passage des groupes, et depuis New York, il a suivit la soirée. Nous étions si honoré du fait. Une soirée magique

LE SILENCE DE L’EXODE YOM 2013, lorsque Yom nous a offert l’un des plus beaux projets : ce long morceau d’une heure vingt, le Silence de l’exode, la traversé désert, la libération. Avec Claude Tchamichian, Farid D., Bijan Chémirani et Yom

IDAN RAICHEL VIEUX FARKA TOURÉ au New Morning. Les premiers concerts de : LIRAZ, A-WA GUY MINTUS, OMRI MOR, YARON HERMAN, YONATHAN AVISHAI

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