Une parenthèse musicale qui a remplacé la 19e édition du festival annulée pour cause de pandémie.
Nous avons décidé d’inviter un artiste par mois, en « Attenant la prochaine édition de JNK », persuadés, optimiste entêtés que nous sommes, que nous allions réunir du public après cette première vague de pandémie.
Nous avions sous-estimé la possibilité d’une seconde vague qui n‘a pas tardé à venir ; Notre engagement était pris, nous avons donc maintenu les concerts mais en streaming live.
Les concerts qui devaient être payants, l’ont finalement été mais en tarif libre.
Tenir nos engagements auprès de notre public et des artistes a, nous l’espérons, renforcé la crédibilité que nous voulions préserver pour l’avenir.
Nous avons tenu à maintenir une vie culturelle à travers le festival JNK car cet événement symbolisait la résistance et l’engagement dans une atmosphère des plus moroses, que les Français ont vécu tout au long de cette crise sanitaire
Et nous avons saisi cette opportunité, le Centre d’Art et de Culture a équipé l’auditorium de l’Espace Rachi, qui est aussi le siège administratif et artistique de l’association, d’une régie streaming live digne de ce nom.
Medz Bazar / Le concert des 1e fois – 28/02/21
La soirée d’ouverture fut festive ; Medz Bazar était invité pour la première fois à JNK ; Nous proposions pour la première fois un concert en streaming live, et c’était la première fois que nous nous étions associés à Akiestamos : accueillir la proposition artistique de l’association judéo espagnole fut pertinente car l’héritage défendu par Medz Bazar fait partie de certaines de nos valeurs profondes : la musique des pays ou la culture juive s’est épanouie en son temps : la Turquie, la Grèce, l’Espagne, pour aller se poser en Amérique.
Mathias Levy – 11/03/21
Violoniste depuis sa tendre enfance, Mathias Levy, fils spirituel de Grappelli et de Lokwood, Mathias Levy jeune homme de 38 ans qui ne se refuse rien, en partant du rock pour rejoindre un jazz subtil et émouvant.
Ce projet qui a vu le jour à la Philharmonie de Paris en 2020, qui a été stoppé dans son développement, nous avons eu l’immense plaisir de le soutenir en les invitant.
Yakir Arbib – 10/05/21
Une découverte Jazz dans la lignée des artistes que nous avons révélé tout au long de nos 18 années d’expériences.
Artiste israélo-italien, atteint de cécité, il arrive sur la scène parisienne depuis à peine un an, mais est déjà repéré comme un pianiste majeur par certains journalistes (Télérama, Tsfjazz etc..). Il développe des improvisations jazz à partir de pièce du répertoire classique.
Norig and the No Gypsy Orchestra / Une autre première fois – 24/06/21
Puisque les dates concordaient, nous n’avons pas résisté à l’envie d’unir le festival Jazz’N’Klezmer à un parent éloigné mais finalement si proche, le festival des Cultures juives.
Pour cette dernière date, nous avons eu le bonheur d’accueillir du public : Plus de 100 personnes dans la salle (jauge sanitaire oblige) et autant derrière leurs écrans.
La chanteuse Norig a enchanté le public en revisitant certains des plus beaux standards des Balkans et en associant le jazz et les inspirations gipsy de façon ludique.
L’association entre les deux festivals a apporté une certaine richesse à la ligne éditoriale de chacun.
Le retour à l’accueil du public dans des conditions sanitaires stricts nous ont permis d’envisager la prochaine édition du festival Jazz’N’Klezmer avec plus de sérénité.
Le Centre d’Art et de Culture s’est doté d’un équipement en billetterie avec placement numéroté dans l’auditorium de l’Espace Rachi, dont a pu profiter dès à présent le festival JNK, et qui occasionne pour chaque réservation, l’assurance du respect des règles barrières.